Thursday, January 2, 2020

Pathologies non infectieuses - Free Essay Example

Sample details Pages: 30 Words: 8944 Downloads: 6 Date added: 2017/06/26 Category Health Essay Type Essay any type Did you like this example? III Pathologies environnementales, mà ©taboliques et tumorales Dans ce chapitre, il sera question dexaminer les pathologies non infectieuses dont souffrent les poissons dornements. Ainsi nous verrons les pathologies environnementales, mà ©taboliques, alimentaires, tumorales et gà ©nà ©tiques. 1- Pathologies environnementales Dans le milieu naturel, la composition chimique du milieu hydrique se constitue au fur et à   mesure du dà ©roulement du cycle de leau. Lorsque leau de pluie tombe, elle entraà ®ne avec elle des molà ©cules de dioxyde de carbone, de sels, et de composà ©s dazote et de phosphore en suspension dans lair. Leau de pluie traverse ensuite le terrain sur lequel elle est tombà ©e et senrichit de substances solubles quil contient qui peuvent à ªtre organiques (comme les acides humiques) ou inorganiques (comme les carbamates). Quand la pluie tombe sur des roches granitiques, peu solubles, ceci ne provoque pas de modifications substantielles et leau conservera sa nature dorigine douce; par contre quand elle traverse des terrains riches en tourbes ou avec des feuilles pourrissantes comme dans les forà ªts tropicales, la pluie acquiert un degrà © dacidità © croissant et une coloration ambrà ©e de plus en plus accentuà ©e suivant lacidità ©. De plus, quand la pluie traverse des terr ains riches en substances calcaires plus facilement solubles avec le CO2 de leau, cette dernià ¨re prà ©sentera une concentration de sels à ©levà ©e, notamment du calcium, qui entraà ®nera laugmentation de la duretà © et du degrà © dalcalinità ©. Il en dà ©coule dans tout cela que, dans la nature, leau donne naissance à   des milieux diffà ©rents et parfois opposà ©s, avec des caractà ©ristiques particulià ¨res quil est nà ©cessaire de prendre en considà ©ration quand on veut installer un aquarium. Don’t waste time! 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Lorsque le diffuseur ne fonctionne pas, que laquarium est couvert et si de plus il ny a pas de plantes, les poissons risque de manquer doxygà ¨ne aprà ¨s un certains temps. Cest pourquoi ils ont tendance à   rester à   la surface pour piper lair de la surface. Laccumulation de matià ¨res organiques au fond de laquarium et la prolifà ©ration des algues sont des facteurs dappauvrissement en oxygà ¨ne. En effet, les matià ¨res organiques sont dà ©composà ©es par des bactà ©ries qui absorbent de loxygà ¨ne lors de ce processus tandis que les algues ont en besoin pour leur dà ©veloppement. Symptomatologies Les poissons se dà ©placent prà ¨s de la surface, ils pipent lair, ouvrent et ferment la bouche sans arrà ªt, ont les opercules grands ouverts et les branchies de couleur clair ou bleuà ¢tre. Ils prà ©sentent en outre des signes de fatigue et essaye parfois de sauter hors de leau. Si le dà ©ficit en oxygà ¨ne nest pas important, les poissons ne manifesteront pas de tels symptà ´mes. Ils seront nà ©anmoins plus rà ©ceptifs aux infections sans que laquariophile se rende compte des risques. Prophylaxie et traitements Il consiste tout simplement à   rà ©gler le dà ©bit du bulleur, à   amà ©nager quelques ouvertures sur le couvercle de laquarium, à   ajouter des plantes, à   và ©rifier si le nombre de poissons est proportionnel au volume de laquarium, à   nettoyer le fond de laquarium des à ©ventuelles matià ¨res organiques en dà ©composition (poissons morts, plantes en dà ©composition), à ©liminer le matà ©riel dornement recouvert dalgues et à   rà ©gler la tempà ©rature qui ne doit pas à ªtre trop à ©levà ©e sinon les besoins en oxygà ¨ne du poisson vont augmenter considà ©rablement et la capacità © de leau à   retenir loxygà ¨ne dissous diminue (Cf. paragraphe 3.2) la tempà ©rature). Dans le cas dune hypoxie sà ©và ¨re, il convient de faire un changement rapide et partiel de leau qui servira à   rà ©tablir les conditions de respirations normales. 1.1.2) Intoxication par le gaz carboniqueH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Il sagit dun problà ¨me que lon rencontre frà ©quemment au matin dans un aquarium deau douce qui nest pas parfaitement à ©quilibrà ©, qui a encore les lumià ¨res à ©teintes, surpeuplà ©, avec beaucoup de dà ©chets sur le fond et de nombreuses plantes qui, la nuit, avec larrà ªt de la photosynthà ¨se chlorophyllienne, produisent du gaz carbonique. Une autre cause de cette pathologie à   dà ©veloppement aigu, soudain et rapide, peut provenir du kit CO2 mal rà ©glà ©, utilisà © par les aquariophiles pour fertiliser les plantes pendant la nuit. De plus une hausse de la tempà ©rature peut entraà ®ner une hausse du taux de gaz carbonique dissous dans leau (surtout en à ©tà ©). Symptomatologies Lexcà ¨s de gaz carbonique dans le bac est signalà ©, au moment de là ©clairage, par certains comportements des poissons qui, jusquau soir prà ©cà ©dent, se trouvaient en bonne santà © tels quune natation saccadà ©e, une respiration difficile, un dà ©placement en position oblique ou une immobilisation sur le fond, appuyà ©s sur un cotà ©. Prophylaxie et traitements Lempoisonnement par le gaz carbonique mà ¨ne à   une mort certaine dans les quelques heures qui suivent si lon ne procà ¨de pas à   un changement deau rapidement. Comme dans le cas de loxygà ¨ne, il convient dà ©liminer les facteurs qui bouleversent là ©quilibre de laquarium. 1.1.3) Maladie des bulles gazeusesH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Les gazes se dissolvent dans leau en fonction de la tempà ©rature et de la pression. Les poissons absorbent à   travers les branchies ces gaz à   la pression ambiante. Une augmentation de la tempà ©rature ou une baisse de la concentration en gaz entraà ®ne un afflux immà ©diat du sang des vaisseaux vers la peau. En effet, la pression gazeuse diminue beaucoup plus lentement dans le sang des poissons que dans leau. Si la variation est brusque, les vaisseaux hà ©matiques à ©clatent, ce qui entraà ®ne la mort des poissons. Symptomatologies Des petites bulles dair apparaissent sous la peau du poisson, prà ¨s des yeux et de la bouche, sur les à ©cailles et sur les nageoires. Les vaisseaux sanguins sont à ©galement remplis de bulles. Prophylaxie et traitements Il faut trà ¨s rapidement transfà ©rer les poissons malades dans une eau prà ©sentant une concentration en gaz à ©levà ©e, cest à   dire à   haute pression gazeuse, pour labaisser progressivement jusquà   un niveau normal. On peut à ©galement abaisser la tempà ©rature de leau tout en augmentant laà ©ration. A titre prà ©ventif, on appliquera les mesures suivantes: à ©viter les brusques changements de tempà ©rature; dans les aquariums trà ¨s plantà ©s (qui prà ©sentent donc un risque de saturation en oxygà ¨ne), ne pas à ©teindre la lumià ¨re de manià ¨re soudaine, ce qui entraà ®nerait un changement brusque de la teneur en oxygà ¨ne; alors que les poissons ont besoin dun temps dadaptation; ne pas transfà ©rer les poissons dun aquarium trà ¨s aà ©rà © vers un aquarium pauvre en oxygà ¨ne; maintenir une aà ©ration constante, qui permette un brassage de leau, afin que loxygà ¨ne produit par les plantes ne sature pas leau mais remonte à   la surface; à © viter de renouveler leau avec celle du robinet sans ajouter de produit un conditionneur deau pour aquarium. 1.1.4) Intoxication par les dà ©rivà ©s de lazoteH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Pour le cycle de lazote on se rà ©fà ©rera au chapitre I 3.3) traità © auparavant. Dans les aquariums qui prà ©sentent un à ©cosystà ¨me dà ©sà ©quilibrà © (poisson et plantes en surnombre, prolifà ©ration exagà ©rà ©e des algues, accumulation de dà ©chets dorigine animale et và ©gà ©tale, filtre sale ou trop petit), on aura une prà ©sence excessive dammoniaque et dions ammonium qui conduira à   une production massive de nitrites et de nitrates à   des concentrations telles quelles provoqueront lintoxication et la mort de tout les poissons de laquarium. Des concentrations dammoniaque de 0,1 ppm sont toxiques, voire là ©tales, pour la majorità © des poissons; toutefois les Characidà ©s prà ©sentent des anomalies des 0,01 ppm dammoniaque (ou 0,01 mg/l). Les nitrites sont toxiques à   des concentrations supà ©rieures à   0,1 mg/l dans les eaux douces (pauvres en sels minà ©raux) et à   0,2 mg/l dans les eaux dures, puisque initialement ils sont tamp onnà ©s par les sels minà ©raux avec lesquels ils peuvent former des composà ©s non toxiques. Les nitrates peuvent à ªtre tolà ©rà ©s par les poissons dornement à   des concentrations supà ©rieures à   100 ppm (ou 100mg/l), mais ces certains Characidà ©s comme Petitella georgiae on a une manifestation dintoxications des 25 mg/l. Les Discus ressentent des concentrations supà ©rieures à   30 ppm, mais sils sont jeunes, ils donnent des signes dintoxications dà ¨s 20 ppm. Il est important de savoir quen certaines località ©s en France leau distribuà ©e peut contenir une quantità © de nitrate de 50 mg/l qui, comme nous lavons vu, peut avoir des effets toxiques sur certaines espà ¨ces de poisson dornement. Pour cette raison, il convient de contrà ´ler les valeurs de nitrates dans leau de laquarium, avant dy introduire les poissons Symptomatologies Les intoxications chroniques dues aux dà ©rivà ©es de lazote se manifestent par une pà ¢leur des couleurs de la peau, une perte dappà ©tit, un amaigrissement et un frottement des branchies. Les intoxications aigÃÆ' ¼es se manifestent quant à   elle par des difficultà ©s respiratoires (tendance à   remonter à   la surface), des branchies de couleur rouge-violacà ©s et une natation difficile. Enfin les poissons se posent sur le fond et meurent. La prà ©sence de dà ©rivà ©s azotà ©s en quantità © suffisante peut à ©galement donner lieu à   certaines pathologies infectieuses qui se dà ©clenchent chez le poisson affaiblie. Prophylaxie et traitements Comme les cas prà ©cà ©dent, le changement deau reste la solution la plus approprià ©s pour limiter lintoxication. 1.1.5) Intoxication par les dà ©rivà ©s du soufreH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Le souffre, prà ©sents dans les dà ©chets animaux et và ©gà ©taux, est transformà © en acide sulfhydrique, un à ©là ©ment trà ¨s toxique à   lodeur trà ¨s typique dÅ“ufs pourris; cette transformation est produite par les bactà ©ries anaà ©robies qui agissent en labsence doxygà ¨ne. Par la suite, lacide sulfhydrique est transformà © en sulfates, utilisà ©s par les plantes, mais cette dernià ¨re transformation a lieu seulement en prà ©sence doxygà ¨ne. Symptomatologies Les symptà ´mes sont prà ©sentà ©s par des difficultà ©s respiratoires, par des branchies de couleur bleuà ¢tre ou violettes, par une natation saccadà ©e vers la surface et ensuite vers le fond du bac et une perte de là ©quilibre (les poissons semblent à ªtre ivres). Cette symptomatologie est presque toujours suivie par la mort dun poisson qui se trouve dans laquarium polluà © par lacide sulfhydrique. Prophylaxie et traitements La thà ©rapie repose sur les changements deau pour à ©liminer la prà ©sence de lacide sulfhydrique. 1.1.6) Intoxication par le chloreH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Le chlore est normalement utilisà © en tant que bactà ©ricide dans les aqueducs à   des quantità ©s de 0,2 ppm (teneur admise par la loi). Il faut toutefois garder à   lesprit quà   partir de 0,1 ppm, le chlore peut à ªtre toxiques pour certains poissons dornements, alors que 0,5 ppm provoque la mort certaine de tout les poissons de laquarium. En considà ©rant que souvent pendant toute la pà ©riode estivale, les limites prà ©vues par la loi sont dà ©passà ©es, il est important de dà ©chlorer leau du robinet avant de lutiliser dans laquarium. On peut faire baisser la concentration de leau en chlore en la faisant passer par un jet puissant, en utilisant un conditionneur deau ou en laissant le chlore sà ©vaporer aprà ¨s versement de leau potable dans une grande bassine ou elle reposera pendant 12 à   24 heures. Symptomatologies Les symptà ´mes de lintoxication due au chlore sont lapparition de difficultà ©s respiratoires avec des branchies pà ¢les, une perte de là ©quilibre et une opacità © de la peau accompagnà ©e dà ©rosion et dune hypersà ©crà ©tion de mucus. Prophylaxie et traitements On procà ©dera à   là ©limination de leau chlorà ©e en la remplaà §ant par de leau dà ©chlorà ©e. 1.1.7) Intoxication par les insecticidesH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Cette forme dintoxication est trà ¨s rà ©pandue, surtout lorsque lon utilise des bombes aà ©rosol pour la dà ©sinfection des locaux envahis par les puces des chiens et des chats. Parfois laquarium qui se trouve dans la pià ¨ce à   dà ©sinfecter est trà ¨s grand et difficilement transportables; dans ce cas, il est indispensable de dà ©sactiver les aà ©rateurs, de diminuer là ©gà ¨rement le niveau de leau, et de recouvrir laquarium avec un film plastique pour empà ªcher que linsecticide pà ©nà ¨tre dans leau. Plusieurs heures aprà ¨s lutilisation de linsecticide, il est nà ©cessaire de bien aà ©rer la pià ¨ce, et seulement à   ce moment on pourra enlever le plastique, on remettre en fonctionnement les aà ©rateurs et on rà ©ajustera le niveau de leau. Les insecticides communs pour les mouches, les moustiques, les cafards, et les fourmis, ou pour les poux des plantes dappartement sont tout aussi toxiques. Symptomatologies Les symptà ´mes manifestà ©s par les poissons intoxiquà ©s sont une natation saccadà ©e et circulaire et lapparition de convulsions. Ces manifestations aboutissent vite à   la mort du poisson. Prophylaxie et traitements Il est possible dintervenir avec des bains de solution datropine sulfate, ou, en alternative, avec linoculation par voie parentà ©rale du mà ªme remà ¨de pharmacologique pour les gros poissons. 1.1.8) Intoxication par le cuivreH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Le cuivre est un mà ©tal qui provoque trà ¨s facilement des intoxications chez les poissons dornement. Cet à ©là ©ment peut provenir du rà ©seau de distribution deau (tuyauteries en cuivre) ou plus couramment par lutilisation de traitements et algicides; des doses de cuivre dà ©passant 0,2 ppm dans leau douce ou 0,3 ppm dans leau de mer peuvent à ªtre toxiques pour les poissons. Lutilisation de kits colorimà ©triques permet de dà ©terminer la concentration de cuivre dans laquarium ou dans le bac-infirmerie. Symptomatologies Lintoxication provoquà ©e par le cuivre conduit à   des manifestations dorigine nerveuses, une intensification de la couleur de la livrà ©e, une natation saccadà ©e alternà ©e avec une immobilità © sur le fond et une ascite accompagnà ©e dun soulà ¨vement des à ©cailles. Prophylaxie et traitements Une fois lintoxication par le cuivre à ©tablie, qui peut à ªtre provoquà ©e par une thà ©rapie en cours, il est conseillà © deffectuer rapidement un changement deau dau moins un tiers du volume de laquarium. Chez les poissons daquariums dautres cas dintoxications ont à ©tà © dà ©tectà ©s, provoquà ©s par dautres mà ©taux tels que le fer (contenu dans les fertilisants), le plomb (prà ©sent dans les bandes servant à   rassembler les tiges des plantes aquatiques, ou à   maintenir les rhizomes des anubias fixà © au sol sans les enterrer au risque dabimer les plantes), le mercure (la prà ©sence de ce mà ©tal est due à   la rupture des anciens thermomà ¨tre, elle provoque là ©tourdissement, la dà ©sorientation, lascite et ensuite la mort du poisson), le manganà ¨se, le zinc et larsenic. A noter que lensemble des crustacà ©s ornementaux (comme les Reds Cherries) sont encore plus sensible à   lintoxication par les mà ©taux, à   des teneurs beaucoup plus faib les que pour les poissons. 1.1.9) Intoxication par la nicotineH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Des expà ©riences ont prouvà © quune population de Poeciliidà ©s vivant dans un aquarium vivant dans un aquarium à   lintà ©rieur dune pià ¨ce oà ¹ plusieurs personnes fument, ne survit pas plus dune heure. La nicotine se mà ©lange facilement à   leau et des concentrations de 10 ppm arrivent à   tuer un Guppy en quelques minutes. Symptomatologies Les symptà ´mes sont lapparition de spasmes musculaires, dune natation irrà ©gulià ¨re avec les nageoires aplaties contre le corps et dune livrà ©e dà ©colorà ©e. Ces symptà ´mes sont suivis par la mort de lanimal. Une quantità © de nicotine infà ©rieure à   10 ppm peut entraà ®ner des problà ¨mes de reproduction et la naissance dalevins non viables ou malformà ©s. Prophylaxie et traitements La thà ©rapie consiste à   changer leau, mais il est plus important de ne pas exposer les occupants du bac au tabagisme passif en prà ©vention. 1.1.10) Intoxication par les dà ©sinfectantsH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Les dà ©sinfectants à   base de phà ©nol et de permanganate de potassium peuvent provoquer des phà ©nomà ¨nes dintoxications chez les poissons dornements. Le phà ©nol, trà ¨s toxique (mortel à   partir de 5ppm), peut à ªtre contenu dans un morceau de bois recueilli aprà ¨s une marà ©e et qui na pas à ©tà © bouilli avant dà ªtre introduit dans laquarium. Symptomatologies Lintoxication provoque ses symptà ´mes tels que la corrosion des branchies, de la peau, de muqueuse intestinale et du parenchyme hà ©patique, une agitation avec une natation dà ©sordonnà ©e et rapide, une respiration accà ©là ©rà ©e et des contractions musculaires. Prophylaxie et traitements Une thà ©rapie peut à ªtre tentà ©e avec une solution aqueuse de bleu de mà ©thylà ¨ne à   1% à   la dose de 20 gouttes/10 litres deau. Puisque le permanganate de potassium provoque des corrosions branchiales, il convient de rincer rapidement le poisson avec de leau qui ne contient pas la substance toxique en question. 1.2) Variation de tempà ©rature Prà ©sentation et caractà ©ristiques La tempà ©rature corporelle des poissons est à ©troitement lià ©e à   la tempà ©rature du milieu ambiant (cf. paragraphe I 3.2)). Ils ne disposent pas de mà ©canismes physiologiques leur permettant de vivre à   une tempà ©rature inadaptà ©e. Pour cela des variations brusques peuvent provoquer des altà ©rations profondes dans le mà ©tabolisme des poissons. La tempà ©rature de leau peut à ªtre augmentà ©e dans des buts mà ©dicaux, mais cette augmentation doit à ªtre graduelle pour permettre aux poissons de sadapter de cette nouvelle condition. Les tempà ©ratures à ©levà ©es entraà ®nent une accà ©là ©ration du mà ©tabolisme et du rythme cardiaque qui mà ¨ne à   là ©puisement des poissons et qui peut inactiver certaines enzymes. Les tempà ©ratures basses provoquent leffet contraire, cest-à  -dire une paralysie des processus biochimiques. Si les variations de tempà ©rature dà ©passent 10  °C dà ©cart (responsables des chocs thermiques), elles peuve nt entraà ®ner une destruction de la paroi des globules rouges (hà ©molyse), qui dà ©clenche une libà ©ration de lhà ©moglobine dans les vaisseaux. Symptomatologies Laugmentation du mà ©tabolisme directement lià ©e à   une augmentation de la tempà ©rature est mise en à ©vidence par une respiration accà ©là ©rà ©e, une immobilisation à   la surface et un affaiblissement traduit par des mouvements lents, signes de fatigue. Les poissons qui, par contre, se trouvent dans des eaux trop froides, non seulement prà ©sentent une livrà ©e plus foncà ©e que dhabitude, mais ont tendance à   limiter le plus possible leurs mouvements et à   rester immobiles sur le fond, avec parfois des symptà ´mes de contraction et de paralysie. Un brusque à ©cart de tempà ©rature entraà ®ne des pertes dà ©quilibre, des convulsions et des spasmes pouvant conduire à   la mort en quelques secondes. Prophylaxie et traitements Des contrà ´les rà ©guliers du thermomà ¨tre de laquarium peuvent contribuer à   prà ©venir des changements brusques de tempà ©rature et de dà ©cà ©là ©rer une à ©ventuelle dà ©faillance du chauffage. Dans le cas dune tempà ©rature inapproprià ©e, on procà ©dera à   un changement progressif de la tempà ©rature de leau pour la ramener aux valeurs spà ©cifiques de lespà ¨ce. Si un poisson a subi un choc thermique, il faut tout dabord le remettre dans son milieu dorigine et aprà ¨s une pà ©riode de rà ©cupà ©ration, lintroduire dans un sac contenant de leau du milieu dorigine. On plonge ensuite le sac dans laquarium pour permettre une à ©galisation des tempà ©ratures, avant de relà ¢cher le poisson. 1.3) Variation de pH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Les changements rapides de pH de leau provoquent une sà ©rie de troubles aux poissons dornement (Cf. paragraphe I 3.1)). Symptomatologies Les symptà ´mes lià ©s à   une baisse du pH (acidose) sont une natation saccadà ©e, une immobilisation à   la surface, une opacità © de la peau, hypersà ©crà ©tion de mucus cutanà ©, une respiration difficile et des formations dulcà ¨res. Lacidose se constate pendant la nuit dans un aquarium peu à ©quilibrà ©. Il ne faut pas oublier que les poissons qui vivent dans des eaux prà ©sentant un pH alcalin peuvent manifester la mà ªme symptomatologie sils sont introduits dans un bac avec un pH acide. Laugmentation du pH (alcalose) provoque les symptà ´mes suivant: des ulcà ©rations cutanà ©es, un assombrissement de la peau, des effilochures des nageoires et une destruction de là ©pithà ©lium branchial (consà ©quence de loxyde de calcium provenant des carbonates de calcium en milieu excessivement alcalin) avec des difficultà ©s respiratoire. Les poissons qui vivent dans des eaux acides mis dans un bac alcalin prà ©sentent les mà ªmes symptà ´mes à ©galement. Prophylaxie et traitements Afin de prà ©venir ce problà ¨me, il est nà ©cessaire de contrà ´ler rà ©gulià ¨rement, et à ©ventuellement corriger, les valeurs physico-chimiques de leau. Si leau est trop acide, on peut intervenir en ajoutant du bicarbonate de sodium. En revanche, si leau est trop alcaline, on peut rajouter de lacide carbonique ou de la tourbe ou bien quelques gouttes dun acide diluà © comme lacide orthophosphorique. 1.4) Variation de la duretà © Prà ©sentation et caractà ©ristiques Une duretà © non adaptà © peu nuire à   la santà © des poissons daquariums (Cf. paragraphe I 3.4)). Symptomatologies Dà ©ventuelles variations de la duretà © de leau provoquent un affaiblissement gà ©nà ©ral chez les poissons daquarium. Cette situation se prà ©sente quand on introduit dans le mà ªme bas des poissons qui nà ©cessitent des duretà ©s deau diffà ©rentes. Par exemple, le Tà ©trodon deau douce et le Platy, qui ont besoin deau dure là ©gà ¨rement saumà ¢tre, ne peuvent pas cohabiter avec des Tà ©tras nà ©ons, les Tà ©tras cardinalis et les Discus qui nà ©cessitent par contre de leau douce là ©gà ¨rement acide. La cohabitation de ces espà ¨ces mà ¨nerait inà ©vitablement à   laffaiblissement des poissons qui pourraient à ªtre facilement agressà ©s par des agents infectieux opportunistes. Prophylaxie et traitements Leau peut à ªtre durcie en introduisant dans le bac des coquillages ou des objets dornement calcaires(Bien que le carbonate de calcium soit insoluble, le CO2 prà ©sent dans leau se combinera au carbonate pour former des bicarbonates solubles) ; au contraire, si leau est trop dure il suffira de la changer partiellement en y ajoutant de leau dà ©minà ©ralisà ©e ou bien utiliser des rà ©sines à ©changeuses dions. 1.5) Le stress Prà ©sentation et caractà ©ristiques Les poissons qui se trouvent dans un aquarium prà ©sentent parfois divers symptà ´mes provoquà ©s par des variations de leur à ©cosystà ¨me dorigine et qui les conduit dans un à ©tat de stress pouvant entraà ®ner leur mort. Un maintien dans un milieu ne respectant pas leurs conditions physico-chimiques, une surpopulation, la prà ©sence doccupants agressifs ou des conditions de transport inadaptà ©es peuvent induire cette situation de stress. De plus, durant ces dernià ¨res annà ©es ont fait leur apparition sur le marchà © certaines espà ¨ces de poissons tropicales deau douce avec des livrà ©es trà ¨s diffà ©rentes que celle retrouver dans le milieu naturel (Gourami gold qui est naturellement bleu par exemple). Ces coloration sont obtenues par ce quon appel des à ¹bains hormonaux » ou avec des injections directes de colorants vitaux, et maintenues jusquau moment de lenvoi par de la nourriture contenant des hormones, des colorants et des antibiotiques. Il est à ©vident que ces poissons, avec le temps, non seulement perdent leur coloration forcà ©e, mais ils risquent dattraper à   cause de leur affaiblissement dun certain nombre de pathologies opportunistes comme les dermatites protozoaires, la maladie du velours ou les points blancs. Les poissons nà ©s de lignà ©es gà ©nà ©tiques consanguines depuis plusieurs gà ©nà ©rations donnent vie à   des animaux trà ¨s semblables entre eux, mais souvent peu viables, malformà ©s ou immunologiquement faibles, proies donc de nombreux agents à ©tiologiques prà ©sents dans laquarium. Certaines espà ¨ces ont plus de mal que dautres à   sadapter à   la vie en aquarium car leurs de maintien comporte un certains nombre de paramà ¨tres contraignant quil est difficile de reproduire en captività ©. Les nà ©cropsies effectuà ©es sur des poissons deau de mer importà ©s depuis peu, qui ne se sont jamais alimentà ©s en captività ©, ont souvent montrà © une dà ©gà ©nà ©rescence hà ©pa tique. La mort de ces poissons peut à ªtre attribuà ©e au stress qui dà ©rive de la capture et du transfert, ou mà ªme à   la toxicità © des substances anesthà ©siques qui sont souvent ajoutà ©es à   leau du bac de transfert oà ¹ les poissons reste immergà ©s depuis le lieu de capture jusquau lieu de vente. Lutilisation danesthà ©sique tel que le MS 222 ou tricaà ¯ne-mà ©thylsulfonate lors de la capture de poissons deau de mer herbivores comme les petits Pomacanthidà ©s (Centropyge) et certains Acanthuridà ©s (Zebrasoma spp. Et Acanthurus spp.) peut provoquer une occlusion intestinale due aux matià ¨res và ©gà ©tales (algues). Ces matià ¨res sà ©journent dans lintestin à   la suite dun soudain ralentissement mà ©tabolique du poisson, provoquà © par lanesthà ©sique dissous dans leau. Il est possible de soupà §onner une constipation chez les petits poissons-anges ou ces Chirurgiens importà ©s depuis peu qui prà ©sentent labdomen gonflà ©, une anorexie et u n affaiblissement progressif. Symptomatologies Les poissons qui manifeste un à ©tat de stress sont gà ©nà ©ralement craintifs ont un troubles du comportement. Pour les espà ¨ces calmes de nature on va avoir une agitation anormale dans le bac alors que les espà ¨ces plus vives vont au contraire se sisoler dans un coin de laquarium à   la recherche dun abri. Les poissons stressà ©s prà ©sentent un manque dappà ©tit associà © à   des troubles digestifs pouvant se traduire par une constipation. Selon les spà ©cimens, on observe un assombrissement de la livrà ©e (exemple du Discus) ou au contraire une pà ¢leur des couleurs qui sont vives habituellement (exemple des nez rouges). Avec le temps les poissons vont saffaiblir donnant lopportunità © aux agents pathogà ¨nes opportunistes de se manifester, puis se laisseront mourir. Prophylaxie et traitements Selon le Dr M. Millefanti, pour les poissons deau de mer rà ©cemment capturà ©s et souffrant de constipation, la thà ©rapie la plus efficace consiste en un bain osmotique qui doit à ªtre conseillà © par un expert à   cause des risques à ©levà ©s que cela peut prà ©senter pour le poisson. Le bain, dont la durà ©e varie de dix à   quinze minutes, consiste en limmersion du poisson dans un bac-infirmerie contenant une partie deau de mer qui provient de laquarium domestique et quatre parties deau douce à   la mà ªme tempà ©rature. Pendant le bain, le poisson prà ©sentera des difficultà ©s respiratoires, des pertes de là ©quilibre, des variations de coloration de la livrà ©e et, si le diagnostique se rà ©và ¨le exact, il à ©liminera un ou plusieurs amas excrà ©mentiels, gà ©nà ©ralement de couleur vert foncà © ou blanchà ¢tre et contenant du mucus. A ce moment-là  , le poisson sera rà ©habituà © à   son milieu en ajoutant peu à   peu de leau de mer dans le bac-infirmerie. Le bain osmotique peut à ªtre utilisà © pour à ©loigner les ectoparasites, comme les crustacà ©s ou les vers de la peau et des branchies des poissons deau de mer sans avoir recours à   des produits toxique comme le sulfate de cuivre. Si lanimal à   traiter est un poisson deau douce, le bac infirmerie devra contenir deux litre deau douce et huit litres deau de mer. Pour prà ©venir les à ©tats de stress des poissons dornements, il faut tout dabord sassurer que tout les paramà ¨tres physico-chimiques du bac rà ©pondent aux exigences des espà ¨ces que lon veut adopter et ne pas associer des espà ¨ces agressives avec des espà ¨ces plus calmes. De plus il faudra và ©rifier de ne pas mettre dans le mà ªme bac des prà ©dateurs avec leur proies. En effet, il arrive que des aquariophiles dà ©butant mettent ensemble des Scalaires adultes avec un banc de Tà ©tras-nà ©ons et à   leur grande surprise, se retrouve avec un aquarium nettoyà © de toute trace de Characidà ©s en à   peine quelques jours (les nà ©ons sont des proies habituels des Scalaires dans les bassins amazoniens). Il est tout de mà ªme possible dassocier les deux espà ¨ces à   la seul condition que les Scalaires soit habituà ©s dà ¨s leur plus jeune à ¢ge à   la prà ©sence des Characidà ©s et quil soit nourrit à   leur faim. Il faut à ©galement respecter les caractà ¨res sociaux de chaque espà ¨ce: les Labà ©o Bicoloris sont des poissons solitaire quil ne faut jamais associer à   un congà ©nà ¨re au risque de voir le dominant sacharner sur le dominà © jusquà   le tuer; en revanche les Characidà ©s doivent à ªtre impà ©rativement à ªtre maintenu en banc de 10 individus minimum pour se sentir rassurà © sinon ils risquent de mourir subitement dun arrà ªt cardiaque à   cause du stress. De mà ªme, certaines espà ¨ces doivent à ªtre maintenues en bac spà ©cifiques à   cause de leurs caractà ¨res comportementaux et leurs exigences physico-chi miques trà ¨s spà ©cifiques comme les Cryptoheros nigrofasciatus, dautres peuvent vivre en bac communautaire comme les Characidà ©s que lon peut associer à   des Callichthyidà ©s et des Loricaridà ©s. Enfin centaines mesures de prà ©caution doivent à ªtre prises en compte lors de lacclimatation de nouveaux arrivants dans le bac (quon mettra de prà ©fà ©rence dans un bac de quarantaine): il faut dabord laisser flotter le sachet contenants les nouveaux arrivants à   la surface de laquarium qui va les accueillir pendant une vingtaine de minutes le temps dhomogà ©nà ©iser la tempà ©rature. On versera petit à   petit de leau de laquarium dans le sachet des nouveaux poissons pour quils shabituent au fur et à   mesure aux nouveaux paramà ¨tres physico-chimiques de leur bac daccueil. On transportera ensuite les poissons dans laquarium à   laide dune à ©puisette en veillant à   ne pas dà ©verser leau du sachet dans le nouveau bac pour limiter les risques de contamination par dà ©ventuels agents pathogà ¨nes provenant de chez le vendeur. Là ©tape de lacclimatation est plus dà ©licate pour les crustacà ©s qui sont plus sensible aux variations brusques des paramà ¨tres physico-chimiques entre deux milieux diffà ©rents; il faudra procà ©der à   un systà ¨me de goutte à   goutte à   laide dune seringue, mà ©thode qui peut durer plusieurs heures. Un dernier conseil serait de privilà ©gier lachat de poissons issus de reproductions obtenues chez des particuliers, que lon peut se procurer dans les bourses de poissons organisà © par les association locales (Bourses de lAssociation Marseille Cichlidà ©s ou A.M.C. qui se tient au mois de Mars et Septembre de chaque annà ©e) ou dans les petites annonces sur le net; lavantage à ©tant davoir des poissons plus robustes qui ont survà ©cu à   la sà ©lection naturelle et qui sont dà ©jà   habituà ©s à   la vie en captività ©, contrairement aux poissons dà ©levages industrielles, qui sont à ©levà ©s dans des conditions peu idà ©ales et qui baigne continuellement dans des bains dantibiotiques, ce qui les rends moins rà ©sistant aux infections. 2- Pathologies mà ©taboliques et alimentaires Les pathologies directement lià ©es à   lalimentation peuvent à ªtre facilement prà ©venues si laquariophile connaà ®t bien les exigences alimentaires de ces poissons et utilise des aliments à ©quilibrà ©s, propres et sains. Ainsi se pose le problà ¨me de la quantità © et de la qualità © de nourriture à   administrer. En ce qui concerne la quantità ©, il convient dinsister sur le fais que la plupart des poissons sont incapable de contrà ´ler le mà ©canisme de la satià ©tà © et dà ©vorent tout ce quon leur offre avec avidità ©, doà ¹ le risque à ©vidents de suralimentations. Ce comportement est lià © au fait que, dans la nature, lanimal ne dispose pas toujours de rà ©serves abondantes de nourritures. Pendant les perturbations atmosphà ©riques, avec les rivià ¨res en crue ou pendant un raz de marà ©e, les poissons ne salimentent pas; on à   dailleurs observà © que presque toutes les espà ¨ces à ©levà ©s en aquarium peuvent rester sans manger pendant d eux, voir trois semaines, sans à ªtre affectà ©s. Mais aprà ¨s la tempà ªte, quand les eaux redeviennent calmes, ils recommenceront à   manger avidement tout ce qui leur trouve à   leur passage. Dans laquarium, les poissons gardent ce type dattitude, mà ªme sils sont nourris rà ©gulià ¨rement. Ils se prà ©cipitent sur la nourriture et si celle-ci est administrà ©e dans des quantità ©s idà ©ales, elle sera complà ¨tement ingà ©rà ©e en lespace de trois à   cinq minutes. Les dà ©cà ¨s dus à   la suralimentation sont assez frà ©quents, surtout chez les amateurs nà ©ophytes. La quantità © de nourriture à   administrer est fonction du nombre de poissons, de leur taille, ainsi que de la structure de laquarium. Outre le fait que les aliments doivent disparaà ®tre cinq minutes aprà ¨s leur administration, il faut sassurer quil ne doit pas rester de dà ©bris sur le fond et que sil sagit de proies vivantes, on ne doit pas voir se former des colonies ni les voir pull uler entre les grains de sable. A cet à ©gard, ma couleur et lodeur de leau sont des facteurs essentiels à   prendre en considà ©ration. Une eau saine ne doit pas à ªtre blanchà ¢tre (bactà ©ries), ni jaunà ¢tre (excà ¨s de sels minà ©raux et surtout de nitrates et durà ©e). Quand à   lodeur, elle doit rappeler celle de leau fraà ®che des bassins installà ©s en extà ©rieur. La meilleur solution consiste à   distribuer la ration journalià ¨re en une à   deux fois par jour (voir un peu plus pour les alevins en pleine croissance). Rappelons à ©galement que toute augmentation de tempà ©rature doit se traduire par un apport accru de nourriture. En gà ©nà ©ral, lappà ©tit naugmente plus à   partir de 28  °C. En ce qui concerne la qualità © de la nourriture, soulignons que les aliments frais sont nettement prà ©fà ©rables aux aliments secs industriels. Toutefois, ces derniers prà ©sentent lavantage dà ªtre plus commodes demploi et fournissent tout de m à ªme un apport nutritif tout à   fait satisfaisant. On peut donc les utiliser comme nourriture de base, en les complà ©tant quotidiennement avec des aliments frais, dorigine animale (proies vivantes) ou và ©gà ©tale. Les aliments secs à ©tant pauvres en vitamines et parfois mà ªme en protà ©ines, il ne faut pas les employer de faà §on exclusive, car ils risquent dentraà ®ner un affaiblissement des poissons et une prà ©disposition aux maladies, à   la stà ©rilità © et à   lanà ©mie. Les aliments secs constituà ©s de petits crustacà ©s et de vers lyophilisà ©s sont tout de mà ªme plus riche en vitamines que la nourriture en flocon. Parmi les aliments frais, le jaune dÅ“uf dur finement hachà ©s convient tout particulià ¨rement aux alevins. La viande de bÅ“uf, le sang coagulà ©, le poisson, les moules et les crevettes sont à ©galement indiquà ©s. Tous ces aliments peuvent à ªtre administrà ©s coupà ©s en petits morceaux ou bien sous la forme de port ion unique que lon retire de laquarium au bout de cinq à   dix minutes. Certains poissons sont herbivores, dautres ont besoin dun complà ©ment và ©gà ©tal que les algues de laquarium ne suffisent pas à   leur fournir. Dans ce cas, on ajoutera à   leur ration quelques feuilles de laitues ou dà ©pinards bouillis, ou bien un mà ©lange des deux. La cuisson dà ©truit une grande partie des vitamines, mais elle est nà ©cessaire pour à ©viter les risques dinfections. Parmi les nourritures vivantes, signalons les infusoires, micro-organismes constituant une excellente nourriture pour les alevins. On les obtient en faisant infuser des feuilles et des à ©pluchures de bananes sà ¨ches ou des grains de riz paddy (grains de riz non dà ©cortiquà ©s). Ce bouillon de culture doit à ªtre maintenu à   une tempà ©rature supà ©rieure à   20  °C. On peut à ©galement nourrir les poissons avec des larves dArtemia Salina (crevettes deau saumà ¢tre), que lon trouve dans le commerce sous forme dÅ“ufs trà ¨s faciles à   faire à ©clore. Les daphnies ou à ¹puces deau » et les copà ©podes des Cyclops sont trà ¨s apprà ©cià ©s aussi par les poissons. On peut les capturer dans les mares à   laide dun petit filet à   plancton. Il est possible de les à ©lever dans un petit aquarium au grand air, en y ajoutant de temps en temps un peu de fromage ou de viande. Signalons encore la mouche de vinaigre, Drosophila melanogaster, de prà ©fà ©rence dans sa varià ©tà © sa varià ©tà © mutante incapable de voler, plus facilement à   manipuler. On peut capturer les insectes de la varià ©tà © normale en plaà §ant des bouteilles contenant des fruits fermentà ©s dans une zone de vignobles. Ces mouches doivent à ªtre à ©levà ©es à   une tempà ©rature supà ©rieure à   20  °C, avec un mà ©lange de banane à ©crasà ©e et de produit anti-moisissure et un peu de levure boulangà ¨re. Parmi les vers, on fait appel au tubifex, annà ©lides a ppartenant à   la classe des oligochà ¨tes deau douce. Ce sont des vers rougeà ¢tre qui vivent dans la boue. Ils sont pauvres en protà ©ines et trop riches en graisses et peuvent à ªtre porteurs de bactà ©ries pathogà ¨nes, mais ils lavantage de compter parmi les rares aliments vivants en vantes dans le commerce. On peut recourir aussi aux microvers blancs qui sont de petits nà ©matodes maintenus dans un mà ©lange nutritifs composà © de flocon davoine (quatre volumes), de lait à ©crà ©mà © en poudre (deux volumes) et de levure de bià ¨re (un volume) le tout humidifià © dans un peu deau pour former une pà ¢te plus ou moins liquide et les anguillules du vinaigre ou Turbatrix aceti (autres nà ©matodes) dont la culture ne demande que du vinaigre de cidre que lon alimente de temps en temps par lajout de morceaux ou dà ©pluchures de pommes. Les vers de terre et les vers Grindal sont à ©galement des aliments trà ¨s utilisà ©s. On peut enfin conseiller les larves de mou stiques Chironomus et Culex, que lon capture dans les petits à ©tangs naturels ou artificiels à   laide dun filet à   plancton. Les alevins peuvent servir de nourriture pour les poissons exigeants qui ont du mal à   sadapter à   la vie en captività ©. Notons que la nourriture vivante prà ©sente linconvà ©nient de polluer le bac plus vite si elle nest pas consommà ©e rapidement par les poissons en cas de surdosage ce qui peut entraà ®ner une augmentation des teneurs en ammoniaque et en nitrites trà ¨s toxiques pour les occupants de laquarium. 2.1) HCarences alimentaires Prà ©sentation et caractà ©ristiques Ces symptà ´mes caractà ©risent un grand nombre de maladies diffà ©rentes, aussi bien bactà ©riennes que parasitaires, mais ils peuvent aussi à ªtre dus à   une alimentation insuffisante. Les poissons ainsi affectà ©s deviennent plus rà ©ceptifs aux agents pathogà ¨nes et donc plus sujets aux maladies. Symptomatologies Les carences alimentaires se traduisent principalement par un amaigrissement gà ©nà ©ral du poisson et chez les jeunes sujets, par un ralentissement de la croissance et du dà ©veloppement. La perte dappà ©tit et la dà ©coloration en sont des symptà ´mes secondaires. Le ventre se creuse et prà ©sent un bord qui semble effilà ©. Les carences en vitamines ou avitaminoses sont responsables de symptà ´mes spà ©cifiques qui sont dà ©taillà ©s sur le tableau de la figure X. Prophylaxie et traitements Aprà ¨s sà ªtre assurà © que ces symptà ´mes ne sont pas dus à   un agent pathogà ¨ne, on veillera à   ce que les poissons salimentent et que la nourriture ingà ©rà ©e soit complà ¨te. Les nourritures vivantes sont toujours les plus indiquà ©es. Il est à ©galement conseillà © de và ©rifier lacidità © et la duretà © de leau, et de contrà ´ler que certains poissons nempà ªchent pas les autres de manger normalement. Souvent, on obtient de bon rà ©sultat en transfà ©rant les spà ©cimens atteints dans un aquarium contenant de leau à ¹vieillie », cest-à  -dire de leau dà ©jà   à ©quilibrà © et restà ©e pendant un certain temps au grand air (dans ce cas, on sassurera que sa tempà ©rature nest pas trop basse). 2.2) Dà ©gà ©nà ©rescence graisseuse du foie Prà ©sentation et caractà ©ristiques Cette maladie est une consà ©quence de la suralimentation et dune nourriture trop riche en hydrates de carbone. Elle set trà ¨s frà ©quente chez les poissons qui sont nourris uniquement avec des aliments secs ou qui mangent beaucoup de pain (comme cest le ca, par exemple dans les bassins des jardins publics). La nourriture en excà ¨s se transforme en graisses qui finissent par tuer les cellules qui les renferment. Le nombre des cellules de stockage augmente ainsi de plus en plus et les organes fonctionnent de moins en moins bien Symptomatologies Les poissons atteints ont le ventre gonflà © et peuvent devenir obà ¨ses. A lautopsie, le foie apparaà ®t gonflà ©, jaunà ¢tre et visqueux à   cause de linfiltration de lipides. Dans certains cas, les reins et le pancrà ©as sont aussi envahis de graisses et partiellement nà ©crosà ©s. Prophylaxie et traitements Les mesures prà ©ventives classiques sont le moyen le plus efficace dà ©viter la maladie. Lorsque celle-ci na pas atteint un stade trop avancà ©, il convient de soumettre les poissons pendant plusieurs semaines à   un rà ©gime alimentaire comportant trà ¨s peu de corps gras, voire pas du tout. Les aliments les plus indiquà ©s sont les proies vivantes, exceptions faite, toutefois, des tubifex. 2.3) Entà ©rite Prà ©sentation et caractà ©ristiques En gà ©nà ©ral, lentà ©rite est lià ©e à   une alimentation dà ©sà ©quilibrà ©e ou à   des infections bactà ©riennes par Eimeria ou Oodinium. Sur le plan alimentaire, les carences en lipides et en vitamines sont les principaux facteurs responsables de cette maladie. Symptomatologies Les sujets malades à ©mettent des matià ¨res fà ©cales semi-solides, rougeà ¢tre et plus courtes que dhabitudes. Le rectum et lanus sont irrità ©s, ce dernier à ©tant parfois proà ©minent. Lintestin est souvent transparent. Prophylaxie et traitements Il faut laisser les poissons à   jeun pendant un ou deux jours, puis leur donner des proies vivantes, en particulier des tubifex. Si lon nobserve pas damà ©liorations dans les jours qui suivent, on peut leur administrer un purgatif (par exemple de lhuile de ricin), dont on introduira dà ©licatement une goutte dans leur bouche à   laide dun petit compte-gouttes. Pour effectuer cette opà ©ration, on placera le poisson dans un linge propre et humide. 2.4) Occlusion intestinale Prà ©sentation et caractà ©ristiques Locclusion intestinale est une pathologie lià ©e à   lalimentation. La distribution de grosses quantità ©s de nourriture revà ªtue dune coquille chitineuse, de crustacà ©s, de crevettes, de larves de Tenebrio molitor (trà ¨s fibreux), de morceaux de salade, dà ©pinards ou de courgettes blanchis, peuvent amener à   une accumulation daliments dans lintestin (constipation) qui risque de se transformer en une và ©ritable occlusion. Symptomatologies Les poissons se prà ©sentent avec un abdomen gonflà ©, gà ©nà ©ralement plus accentuà © dun cà ´tà © que de lautre, ne salimentent pas mais sont toutefois intà ©ressà ©s par la nourriture et nà ©liminent pas dexcrà ©ments. De plus, leur comportement est modifià ©: ils deviennent fuyants et nerveux, saffaiblissent et enfin aprà ¨s quelques jours, finissent par mourir. Prophylaxie et traitements Si lon se trouve en prà ©sence dune occlusion, il suffira pour la rà ©soudre daugmenter le mà ©tabolisme du poisson, en à ©levant graduellement la tempà ©rature de leau, sans avoir recours au bain osmotique dà ©crit prà ©cà ©demment dans le paragraphe III 1.5) sur le stress du poisson; il convient davoir recours à   ce dernier seulement en cas de nà ©cessità © impà ©rieuse. Ladministration de substances huileuses avec une canule par voie orale ou anale peut à ªtre envisagà ©e mais elle est à   à ©vità © chez les poissons à   cause du stress quune telle thà ©rapie peut provoquer (alors quelle est facilement praticable chez les jeunes tortues aquatiques). Il convient de rappeler quune distribution excessive de nauplius dArtemia salina riche en rà ©sidus de coquille dÅ“uf, peut provoquer des entà ©rites (cf. paragraphe III 2.3)) et des occlusions intestinales aux alevins des poissons dornement. Pour faire en sorte que les artà ©mies ne prà ©sentent pas de coq uilles chitineuses, mais seulement des rà ©sidus du sac vitellin, il suffit de mettre quelques grammes (suivant le nombre dalevins à   nourrir) dartà ©mies dans un rà ©cipient avec 100 ml deau douce à   25  °C environ, avec une pierre poreuse lià ©e à   un aà ©rateur pendant une heure. Ensuite on ajoutera 2 ou 3 ml dhypochlorite de sodium, et aprà ¨s quelques minutes, quand les Å“ufs deviennent rosà ©s, ils seront rincà ©s à   laide dun filet et conservà ©s dans un rà ©cipient avec de leau salà ©e à   25  °C constants; leau à ©tant en mouvement continu (pierre poreuse et aà ©rateur). Les Å“ufs seront à ©clos dans les 12 à   36 heures qui suivent. 3- Pathologies tumorales et gà ©nà ©tiques 3.1) Nà ©oplasiesHH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Jusquà   prà ©sent, les chercheurs ont à ©tudià © les corrà ©lations existant entre lapparition de ces anomalies et des facteurs dà ©terminà ©s tels que la prà ©sence de substances chimiques organiques particulià ¨rement dans les aliments, la pollution des eaux par les hydrocarbures et les produits azotà ©s, la prà ©sence de virus, laction exercà ©e par les hormones secrà ©tà ©es par le poisson malade et enfin, une à ©ventuelle prà ©disposition gà ©nà ©tique de certaines espà ¨ces et certains hybrides. Pour lheure, on ne dispose toujours pas dinformations claires et prà ©cises concernant les và ©ritables responsables de ce type de maladie. Les virus agissent en introduisant leur matà ©riel gà ©nà ©tique dans la cellule atteinte; le mà ©canisme oncogà ¨ne provoque ensuite une prolifà ©ration tumorale à   partir de cette cellule, en inhibant tout processus de rà ©gulation par rapport aux autres cellules et en brisant là ©quilibre cellulaire. Toutes le s rà ©serves à ©nergà ©tiques de lanimal sont peu à   peu accaparà ©es, ainsi que les nouvelles sources dà ©nergie provenant de lalimentation, de sorte quil sensuit une destruction de tous les organes, puis la mort du poisson. Les tumeurs peuvent à ªtre bà ©nignes ou maligne. Les premià ¨res sont entourà ©es dune sorte denveloppe qui ralentit leur croissance et les empà ªche de se propager dans lorganisme. Les tumeurs malignes, en revanche, sont dà ©pourvues de cette enveloppe, de sorte que le dà ©veloppement du cancer est rapide et sà ©tend, par voie sanguine ou lymphatique, à   tous les autres organes. On parle de mà ©tastases. Certaines tumeurs sont frà ©quentes, notamment là ¹Ãƒ ©pithà ©liome papuleux », (consà ©quent de la papillomatose ou de la variole de la carpe) qui provoque un à ©paississement de là ©piderme et lapparition, de zones blanchà ¢tres et gà ©latineuses bien dà ©limità ©es. Cette maladie ne connaà ®t pas de traitement, mais il a à ©tà © prouvà © que lon pouvait obtenir des guà ©risons en amà ©liorant la salubrità © de leau. Les papillomes sont des prolifà ©rations cutanà ©es en forme de chou-fleur trà ¨s spectaculaires. Assez frà ©quents chez les anguilles, ils gà ªnent les mouvements du poisson aussi bien pour nager que pour salimenter. La tumeur de la thyroà ¯de ou goitre est un adà ©nome thyroà ¯dien qui se manifeste par lapparition sous la mà ¢choire infà ©rieure et entre les deux opercules dune intumescence rosà ©e de quelques millimà ¨tres de diamà ¨tre. Il sagit dune inflammation de la glande thyroà ¯dienne. Cette glande sà ©crà ¨te une hormone, la thyroxine, qui est chargà ©e de rà ©guler le mà ©tabolisme. Si lorganisme du poisson ne contient pas assez diode, substance nà ©cessaire à   la synthà ¨se de cette hormone, la thyroà ¯de shypertrophier et dà ©velopper un goitre. Cette tumà ©faction peut aussi rà ©sulter dun cancer. On peut soigner cette affection en ajo utant dans leau quelques gouttes dune solution contenant 100 mg diode et 10 mg diodure de potassium dans 100 ml deau. Il faudra laisser le poisson dans ce bain pendant deux semaines. On peut à ©galement administrer liodure de potassium par voie orale à   raison de 1 mg/2,5 g daliments. Un apport de proies vivantes riches en vitamines et en protà ©ines pendant plusieurs jours en alternance avec des aliments secs peut aider le poisson à   plus vite se rà ©tablir. Si elle nest pas traità ©e à   temps, cette maladie peut dà ©gà ©nà ©rer en tumeur maligne: ladà ©nocarcinome thyroà ¯dien. Comme tous les cancers, cette maladie essaime des mà ©tastases et entraà ®ne la formation de tumeurs qui compriment les vaisseaux sanguins, les organes de la cavità © abdominale et les muscles. Une autre tumeur maligne observà ©e chez les poissons est le mà ©lanosarcome, qui provoque une croissance aussi bien de la taille que du nombre des mà ©lanophores (cellules contenant la mà ©l anine, pigment sombre de la peau) et entraà ®ne la destruction des nageoires et de la paroi abdominale, puis la mort. Symptomatologies Les tumeurs, ou nà ©oplasies, sont des prolifà ©rations anormales des tissus provoquà ©es par un accroissement excessif du nombre des cellules. Les cellules atteintes se multiplient de faà §on anarchique et se dà ©veloppent sans le moindre contrà ´le. Lorsque lorgane touchà © est superficiel, le symptà ´me le plus apparent est lapparition de la tumeur sur le corps du poisson. Prophylaxie et traitements Il nexiste pas de traitement pour ce type de maladie. Les rà ©sultats obtenus dans ce domaine ne sont guà ¨re nombreux non plus en ce qui concerne la pathologie humaine. Cela tient essentiellement au fait que lon ne connaà ®t pas encore lagent qui en est responsable. Dans le cas de tumeurs bà ©nignes, on peut procà ©der, si on estime que cela vaut la peine, à   une ablation chirurgicale. 3.2) Dà ©formations congà ©nitalesH Prà ©sentation et caractà ©ristiques Les dà ©formations congà ©nitales sont des anomalies dues à   une altà ©ration gà ©nà ©tique ou une irrà ©gularità © du dà ©veloppement embryonnaire. En gà ©nà ©ral, elles sont pathologiques, voire non viable. En effet, les poissons qui naissent dà ©formà ©s ont de faibles chances de survie; ils meurent souvent trà ¨s tà ´t ou sont stà ©riles (toutefois, sils ne le sont pas, les caractà ¨res anormaux ne sont gà ©nà ©ralement pas hà ©rà ©ditaires). Il arrive, dans de rares cas, que les anomalies constituent un avantage par rapport aux congà ©nà ¨res normaux (mutation dans le cadre de là ©volution des espà ¨ces qui sadapte à   leur environnement) ou encore quelles soient apprà ©cià ©es du point de vu esthà ©tique par les amateurs de poissons ornementaux. Dans ce cas, soit le caractà ¨re exceptionnel se conserve naturellement, soit on met tout en Å“uvre pour le conserver en croisant entre eux les sujets qui en sont dotà ©s, puis en choisissant parmi l es descendants ceux qui le dà ©veloppent le plus. En procà ©dant ainsi, on sà ©lectionne progressivement une nouvelle varià ©tà © (cas des poissons rouges qui regroupent un grand nombre de varià ©tà ©: tà ªte de lions, poissons tà ©lescopes, voile de chine etc.). En fait, un grand nombre des poissons daquariums peuvent à ªtre qualifià ©s de và ©ritables monstres de la nature. Si on les remettait en libertà © dans les rivià ¨res ou dans la mer, ils disparaà ®traient en peu de temps ou perdraient leur caractà ¨re anormal en quelques gà ©nà ©rations pour retrouver leurs traits naturels. La morphologie dorigine dun à ªtre vivant correspond en effet toujours à   la meilleure adaptation au milieu naturel. La frà ©quence de telles anomalies chez les poissons daquariums est due au fait que lon entretient souvent des taux de consanguinità © à ©levà ©, autrement dit que lon croise entre eux des sujets issus dune souche commune, qui ont donc de nombreux caractà ¨res codifià ©s par les mà ªmes gà ¨nes. Dans certains cas la mutation nest pas viable et entraà ®nera la mort de lembryon avant mà ªme sa naissance. Quand deux spà ©cimens trà ¨s diffà ©rents sont croisà ©s, là ©ventuel gà ¨ne mutant de lun des gà ©niteurs est souvent rà ©cessif par rapport au gà ¨ne normal de lautre qui est plutà ´t dominant. Lorsque lon souhaite effectuer des croisements, il est donc important de se procurer des poissant de provenance diffà ©rentes pour limiter les cas de malformations gà ©nà ©tiques et assurer une descendance bien robuste face au infections. Dautres malformations dites à ¹secondaires » (par oppositions aux malformations congà ©nitales) peuvent se manifester chez les poissons. Elles sont provoquà ©es par des causes externes comme lhypoxie et les intoxications dues à   la nicotine et aux maladies comme la tuberculose (malformation de la colonne vertà ©brale). Symptomatologies Ils sont trà ¨s varià ©s et se manifestent principalement à   travers le dà ©veloppement de caractà ¨res anormaux par rapport à   la morphologie spà ©cifique de lespà ¨ce. Ces dà ©formations anatomiques varient beaucoup selon leur nature et leur gravità ©. Elles peuvent à ªtre externes ou internes (dans ce cas, elles sont moins faciles à   dà ©celer). Une dà ©formation congà ©nitale est considà ©rà ©e comme pathologique lorsquelle met en danger la vie du poisson. Les principales dà ©formations congà ©nitales pouvant affecter les poissons sont les suivantes: nageoires tordues, absence de nageoires, moignons, bouche en forme de bec, exophtalmie, dà ©formations de la nageoire dorsale, naissance de couples siamois dans lesquels un sujet est rà ©duit à   un moignon attachà © au corps de son frà ¨re, variations de couleur et tout type daltà ©ration morphologique du cÅ“ur, des reins, de la vessie natatoire, de lintestin, des ovaires, etc. Prophylaxie et traitements Il nexiste aucun traitement pour guà ©rir ce type de maladie dans la mesure oà ¹ lorigine de ces anomalies est inscrite dans la structure gà ©nà ©tique mà ªme de chaque cellule. Lorsque ces anomalies sont trà ¨s localisà ©es, comme dans le cas de certaines dà ©formations des nageoires, on peut pratiquer une intervention chirurgicale.

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